Exode rural au Costa Rica
Un des problèmes social majeur au Costa Rica (comme dans de nombreux pays d’Amérique centrale et du Mexique), est l’exode rural.
Face aux peu de perspectives que les jeunes rencontrent dans les milieux ruraux, mis à part l’agriculture et l’élevage, beaucoup de jeunes décident d’aller tenter leur chance en ville, pensant que trouver un travail sera beaucoup plus facil.
La différence principale entre la vie rurale et urbaine est qu’à la campagne il est possible de vivre avec très peu de ressources car en cultivant la terre, la base alimentaire est assurée, on aura toujours de quoi manger, des œufs, des fruits, de la viande, en gros ttout ce que l’on peut trouver dans la nature, et la nature est riche au Costa Rica !!!
Mais en ville, on est obligé de tout acheter, impossible de cueillir quelques bananes en plein San José, la capitale du Costa Rica, il faut donc de l’argent pour manger, là où au contraire manger n’est pas un problème à la campagne. De plus les logements sont insalubres, il est très difficile de trouer un emploi sans qualifications ou alors des emplois très mal payés et durs.
Finalement, beaucoup de jeunes qui débarquent en ville en pensant y vivre n’y font que survivre et la plupart rencontrent la misère et la drogue dans la rue.
Il y en a également beaucoup qui tentent leur chance aux Etats-Unis (comme de nombreux jeunes de tous les pays de cette région). Ils traversent donc toute l’Amérique centrale et le Mexique, de manière clandestine, pour essayer de passer la frontière étasunienne, parfois sans jamais y arriver et après avoir payé des sommes d’argent considérables pour payer les « passeurs » qui vont leur montrer le chemin à travers le désert.
Pour aller du Costa Rica jusqu’à la frontière des Etats-Unis, on parle d’environ 1 mois de voyage, sachant que la fin s’effectue en plein désert, de nuit, sans pratiquement rien manger…